 Historique de la brasserie | En 1775, «l'Abbaye de Saint André» possédait déjà au CATEAU-CAMBRÉSIS une Brasserie ; elle a été mise en vente comme «bien national», le sol ayant été divisé en plusieurs lots. Plusieurs propriétaires se sont succédés, dont Henry CHANTREUIL, déjà Maître Brasseur, Suzanne LEFEBVRE-SCALABRiNO (1885-1981) entreprend, au début du siècle dernier, la construction d'une nouvelle brasserie, impressionnante par ses dimensions, et qui constitue un exemple assez remarquable de l'architecture industrielle de l'époque.
LA BRASSERIE DANS LA VILLE Elle se situe dans le coeur historique de la Cité, à l'emplacement de l'ancienne Abbaye de Saint André, autour de laquelle s'est édifiée la Ville, enclose dans les remparts. De part et d'autre de la cour existent encore plusieurs bâtiments (écuries...) dans lesquels était située la première brasserie qui a fonctionné jusqu'en 1926 et qui produisait de 10.000 à 12.000 hectolitres par an.
Côté rue du Marché aux Chevaux Le bâtiment actuel date de 1913. Il a été rénové après les bombardements de 1918. Un puits profond de 18 mètres demeure. Sous le bâtiment : plusieurs vastes caves (sols avec dalles anciennes et voûtes de briques). La cour est entièrement traversée par un souterrain ancien et profond (42 marches), probablement vestige d'un ouvrage de type militaire (il se dirige vers l'ancien rempart). Celui-ci fut réutilisé pour le stockage des fûts de bière et possède encore des rails ainsi qu'un wagonnet. Par sa forme élégante, son intégration parfaite dans Se paysage urbain et son bon état de conservation, la Brasserie peut être considérée comme le plus bel exemple des brasseries industrielles du Nord.
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|  REMETTRE LA BRASSERIE AU GOÛT DU JOUR | D'où est venue l'idée et comment ? En voyant la Brasserie se dégrader peu à peu, les regrets s'exprimaient souvent. En 1995, l'Association «Les Amis du Catésis», en partenariat avec la Ville du CATEAU-CAMBRÉSIS, a l'idée de mettre la Brasserie à l'honneur en la faisant visiter, avec l'aide de l'ancienne propriétaire, à l'occasion des «Journées du Patrimoine». Comment sauver le bâtiment et la Mémoire d'une activité longtemps et largement répandue dans le Cambrésis : la fabrication de la bière ? Cette superbe construction a été classée «Monument Historique» en Mars 2000 et l'événement de l'acquisition de l'ancienne Brasserie LEFEBVRE-SCALABRINO remonte à Mai 2000. L'Intercommunalité, composée à l'époque de quatre communes : LE CATEAU-CAMBRÉSIS, SAINT SOUPLET, NEUVILLY et MAZINGHIEN, portera le projet de réhabilitation. La Communauté de Communes du Catésis prendra donc en main ce lourd dossier de «La Brasserie de l'Abbaye du CATEAU». Mais pour faire avancer le projet, les démarches sont lourdes et compliquées, du fait notamment du classement de la Brasserie, des contraintes des marchés publics et des modifications : sécurité, restauration... La Communauté de Communes s'est élargie à trois autres communes : CATILLON SUR SAMBRE, LA GROISE et REJET DE BEAULIEU et a pris le nom de «Communauté de Communes du Pays de Matisse».
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|  LES TRAVAUX | Le Classement «Monument Historique» implique des obligations, et notamment de travailler avec des entreprises ou artisans spécialisés, de façon à respecter le plus fidèlement possible les caractéristiques du bâtiment. La réalisation est magnifique, le coût des travaux est à l'avenant et la recherche des subventions fut difficile. Tout a été refait ou presque : charpentes, toitures, verrière, mise aux normes électriques, sablage des murs et de la cheminée, installation d'une chaîne de production... S'ajoutent les installations brassicoles, les cuves en inox, les cuves de brassage en cuivre,
le matériel et la cuve de fermentation, l'installation des salles de dégustation et de restauration. A ce jour, la mise en route officielle est réalisée : «tout vient à point à qui sait attendre,..».
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|  L'art de fabriquer la bière | LA FABRICATION DE LA BIÈRE RESTE TRADITIONNELLE Le principe même de la fabrication n'a pas beaucoup changé. Au CATEAU-CAMBRÉSIS, «LA VIVAT» est un produit «pur malt». Le maltage
Trempés dans l'eau, les grains d'orge germent. Ils sont ensuite séchés, chauffés (touraillage), puis broyés. Cette phase détermine la couleur du malt, et donc celle de la bière : blonde, brune, ambrée.... Le malt arrive en sacs, puis il est concassé
La farine qui en résulte est introduite dans une cuve dans laquelle est ajoutée l'eau
Là, tout est mélangé jusqu'à obtention d'une bouillie homogène
Cette dernière part dans une autre cuve pour être filtrée. Le produit ainsi obtenu est appelé le moût.
Le moût revient dans la première cuve.
La fermentation Le brassage Le malt, mélangé à l'eau et chauffé, dégage des enzymes qui transforment l'amidon du grain en sucre. dans ce moût, que l'on porte à ébullition, on ajoute le houblon, qui donnera l'amertume et les parfums.
On place des levures dans le moût refroidi. Ces micro-organismes transforment le sucre en alcool et en gaz carbonique. La température de fermentation détermine le goût, l'arôme et l'aspect de la bière. .Il est brassé avec des procédés de température par paliers. Le brassage terminé, le produit est versé dans des cuves de fermentation. Il arrive à 90°, passe dans une sorte d'échangeur qui le fait descendre à 20°, La fermentation se fait au CATEAU-CAMBRÉSIS, dans des bassins ouverts comme en Allemagne. La mousse qui se forme en surface est la levure ; elle est recueillie pour être utilisée dans la fabrication suivante («on la cultive» dira le Maître Brasseur d'origine belge). Après un temps variable de trois, quatre, cinq ou six jours, le produit va dans des cuves de maturation en inox ou il est gardé trois ou quatre semaines à 2° avant d'être soutiré. La garde
La bière est conservée au froid dans les cuves, plusieurs semaines. Une fermentation secondaire se déroule, qui enrichit la bière en gaz carbonique. Au terme de la garde la bière est filtrée et prête à être soutirée. Voilà la recette de base de la bière ; pour la finesse, chaque brasseur dira que «le secret est bien gardé». «LA VIVAT» est légèrement ambrée, plutôt dorée, aromatique, et se déguste bien fraîche, sur place et en distribution.
C'est le but de la Brasserie aujourd'hui, puisqu'une salle de dégustation est mise à disposition, un bar, ainsi que deux salles de restauration rapide pour y trouver la qualité dans la convivialité. Avec la bière, on dégustera la limonade «LE P'TIT QUINQUIN», fabriquée et mise en bouteille, comme «LA VIVAT», dans les locaux annexes de NEUVILLY. Cette limonade «ancienne» est déclinée en plusieurs arômes et mise en bouteille de verre à ouverture mécanique. |
|  LES ENJEUX DE L'OPÉRATION | ENJEUX DE L'ACCUEIL le visiteur peut visiter l'appareil de production moderne au milieu des machines anciennes un cheminement de visite permet de découvrir l'architecture du bâtiment, les immenses caves et souterrains deux salles offrent la possibilité de se restaurer et de déguste sur place les fruits de la production (bières de garde et limonade à l'ancienne) La possibilité d'accueillir le public permet la valorisation maximale de la bière grâce à la vente directe et à une restauration rapide et légère développée au rez-de-chaussée comme à l'étage. Enjeux Touristiques Traversé par la Nationale 43, LE CATEAU-CAMBRESIS est un lieu de passage obligé vers CHARLEVILLE-MEZIERE L'emplacement de la Brasserie est proche de la Bibliothèque, de l'Abbatiale Saint Martin, du Beffroi, de la Place, de la R.N. 43 et des remparts LE CATEAU-CAMBRÉSIS se trouve à la porte du Parc Naturel de l'Avesnois, à proximité de MAROILLES, région où la gastronomie tient une place importante La Belgique est toute proche et les touristes Anglais sont souvent de passage. Le site redevient un élément incontournable du patrimoine du Catésis qu'il convient de développer. Il représente aussi un enjeu majeur pour le développement durable du Catésis au plan économique, touristique et culturel. Il s'inscrit en plein dans la démarche de construction du Pays du Cambrésis. Les guides de l'Office Intercommunal du Tourisme ont été formés pour la visite de la Brasserie. ENJEUX ECONOMIQUES Deux dimensions complémentaires à cette réalisation l'une purement industrielle car dans ces lieux seront brassés plus de 12.000 hectolitres par an L'autre, patrimoniale, liée au passé et au potentiel du site Le cas est rare d'un site classé «Monument Historique» qui se marie avec un processus de haute technologie. Sans oublier la création d'emplois. |
|  VISITE DE LA BRASSERIE | Nous vous proposons de découvrir les mystères de la fabrication du malt et de la bière, en suivant pas à pas le processus d'origine. Une dégustation vous attend, en fin de visite, au bar situé juste devant les cuves en cuivre. Enfin vous pouvez vous restaurer sur deux niveaux dans les magnifiques salles de l'ancienne malterie, avec des produits se mariant harmonieusement avec notre bière "Vivat" : flammekueches salées et sucrées, crèmes brûlées, sabayons...
Venez découvrir nos productions locales : La Vivat, bière blonde pur malt, écumée à l'ancienne et titrant 6.5° Venez nous rendre visite nous serons heureux de vous accueillir ! Du Mardi au Dimanche de 10h à 22h (Fermé le lundi)
Notre adresse :
16 rue du Marché aux chevaux 59 360 Le Cateau Cambresis Tel : 03 27 07 19 19 Fax : 03 27 07 14 84
POUR LES GROUPES Pour l'organisation de vos Séminaires & Incentives, Conférences & Assemblées générales, Evénements familiaux, Soirées animées Circuits touristiques…etc Contacter Julie Butez Tél : 06 26 68 73 29
http://www.brasserieducateau.fr/
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|  | |  | |  | jean Luc BUTEZ investisseur et président de la SAS qui exploite le site.
Jean Luc Butez ne souhaite pas s'en arrêter là. « Les bâtiments entourant la brasserie vont être rénovés ». Son projet : faire de la brasserie un mini complexe dédié à la bière avec un musé, un estaminet, des jeux flamands, un restaurant gastronomique et une salle de séminaire pouvant accueillir plus de 200 personnes |
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