|
Aux origines de l'industrie : une tradition et une rivière. Aux origines de l'industrie : une tradition et une rivière. | Pendant des siècles, la cité du Cateau Cambrésis se limite au versant de rive droite de la Selle; les petits artisans étaient installés dans les rues étroites qui descendaient, parfois en pente raide, vers la rivière : mulquiniers, fuseliers, blanchisseurs, bourreliers, carroyers, vanniers, amidonniers, tanneurs. Leurs demeures s'inscrivaient dans un périmètre, qui serait aujourd'hui délimité par les actuelles rues Jean Jaurès et rue de la République.
L'activité textile s'exerçait le plus souvent dans des caves, appelées boves : les sources nombreuses entretenaient une forte humidité qui permettait d'éviter que le fil ne se casse. Ainsi existait « une véritable ville sous la ville », qui vivait au rythme des métiers.
|
|  Titre de paragraphe |  | La selle fut véritablement la première source d'énergie utilisée : depuis Saint Martin Rivière, jusqu'à Montay, sur plus d'une dizaine de kilomètres, d'innombrables moulins se succédaient, qu'il s'agisse de moulins à farine ou de tortoirs à huile. Grâce à la Selle, l'eau était vraiment une des principales richesses naturelles de la ville.
|
|  Titre de paragraphe |  | Cet avantage allait devenir déterminant au dix-neuvième siècle : c'est sans doute, l'une des raisons qui incitèrent le saint-quentinois Ladrière à installer, au Cateau-Cambrésis, dans les bâtiments du palais Fénelon, une filature, qui comprenait 7.000 broches, en 1819; l'autre raison était l'existence des caves immenses, sous les bâtiments du palais Fénelon, et qui étaient propices au tissage du coton. L'entreprise connut de fréquents changements de propriétaire. Mais, en 1878, la ville parvenait à racheter le palais Fénelon, ainsi que le remarquable parc qui l'entoure : du temps de la filature, les bâtiments du palais avaient servi comme bureaux et appartements des directeurs. Il n'est pas interdit de penser que le tissage à contribué à sauver l'un des plus beaux ensembles monumentaux du Cateau-Cambrésis. D'un riche passé industriel dans les secteurs textile, métallurgie et carrelage, il ne reste pratiquement rien. Seule subsiste de cette époque la chaudronnerie industrielle Degrémont, fondée en 1878. Deux nouvelles apparues redonnent à la ville un regain d'activité : la SASA, Société d'Application des Silicones Alimentaires, spécialisée dans les moules et les plaques de cuisson anti adhésives et la société TREMOIS qui fournit les constructeurs automobiles en équipement intérieur. |
|  Titre de paragraphe |  | Zone industrielle N°2
SASA INDUSTRIE
CAC DEGREMONT |
|  Titre de paragraphe |  | La société Trémois fait partie du groupe Trêves, elle compte trois cent soixante-sept salariés inscrits aujourd'hui, et continue à s'appuyer, pour son développement, sur ses deux activités de base : - La fabrication de pièces d'habillage intérieur véhicule (pour la nouvelle Mégane de Renault et le monospace Peugeot-Citroën - Lancia-Fiat). - La fabrication de petits composants de sièges (appuis-tête, accoudoirs...), pièces pour lesquelles le groupe Trêves, et particulièrement le site du Cateau, est un acteur majeur sur le marché automobile.. |
|
|
|
|
|