Solesmes

POPULATION: 4907 Habitants
Altitude: 70 m
Superficie: 2385 ha
Fête communale: le dimanche après le 8 septembre.
Mairie tel: 03 27 72 17 70
Télécopie: 03 27 72 17 79

La localité:

Site paléolithique. Cité dès 706 (Solemium). Le roi Childebert II donna l'église à l'abbaye de St Denis en France qui y fonda un prieuré puis Clovis fit de Solesmes une ville française. L'abbé de St Denis vendit terres et seigneurie à l'archevêque de Cambrai en 1605. Au cours des siècles, la commune eut à souffrir de la peste et des guerres du 16e et du 17e siècles , des invasions de 1793 ( armée Autrichienne), 1870, 1914 et des bombardements de 1944.

Église Saint Martin

Cliquez pour agrandir l'imageÉglise Saint Martin: construite au 18e l'église Saint Martin est dotée de pignons "à la flamande", d'ouvertures en plein cintre et d'une façade de style baroque. Chemin de croix  signé d'Henri Eugène Delacroix (1874).

Les trois plafonds voûtés et les ouvertures en plein cintre évoquent le style roman, mais les influences baroques sont évidentes avec la décoration extérieure de la façade.

L'hôtel de ville:

Cliquez pour agrandir l'imageL'hôtel de ville: situé à l'angle de 2 rues, face à la rue de la Selle. Construit en 1902 par l'architecte Cambrésien Laurent Fortier à la manière Flamande et Espagnole.

Le bâtiment en brique et pierre s'élève sur trois niveaux. La toiture, couverte d'ardoises est surmontée d'un campanile. Sur son côté droit, on aperçoit une tourelle en poivrière et en encorbellement sur un cul-de-lampe. Le décor sculpté en pierre blanche de cet édifice est réalisé par le célèbre sculpteur Laouste, décorateur du Grand Palais des Beaux-Arts de l'exposition universelle de 1900.

Dans la salle des mariages de l'hôtel de ville on admire de magnifiques peintures du peintre solesmois Henri Eugène Delacroix, représentant des anciennes coutumes et scènes de vie.

Kiosque à musique

Cliquez pour agrandir l'image Kiosque à musique d'une architecture fin 19e siècle (1887): place G Clémenceau.

Ce kiosque réalisé par l'architecte Henri Mallet en 1888 en brique, pierre et fonte est de forme octogonale. Des clefs de sol en fonte ornent les huit piliers. Il accueille toujours des concerts de l'Harmonie municipale.
Cliquez pour agrandir l'imageCalvaire du 19e siècle.Oeuvre de l'architecte valenciennois Emile DUTOUQUET, cette chapelle de style néo-gothique date de 1861

CARNAVAL DES SERINGUEUX

CARNAVAL DES SERINGUEUX

Chaque lundi de carnaval et chaque mardi gras, les seringueux deviennent les maîtres de la ville. Malheur à celui qui ose s'aventurer dans la ville sans masque. Il sera arrosé impunément
La tradition veut que, ce jour-là, tous les hommes et toutes les femmes valides de la commune se pourchassent à travers les rues, armés d'énormes seringues en tôle, pleines d'eau. Inutile d'espérer échapper aux deux litres d'eau que contient en moyenne chaque seringue. Seuls les vieillards, les infirmes et le médecin ont droit aux égards de la population. Les autres ont le choix : ou s'enfermer chez eux toute la journée, ou se transformer en " seringueux ", comme on dit à Solesmes, et, enroulé dans un imperméable, participer aux festivités locales.
  On compte chaque année sept à huit cents " seringueux " dans les rues de Solesmes. Ils s'approvisionnent en eau dans les baquets généreusement disposés devant les maisons par les habitants.
      La légende est liée au petit ruisseau, le Béart, qui prend sa source à Solesmes et se jette dans la Selle.
      Au XI e  siècle, des manants se seraient armés de baquets d'eau puisée dans le Béart pour se défendre contre les gens d'armes du seigneur qui voulaient ravir leur terre. Les assaillants s'enfuirent, mais les Solesmois gardèrent l'habitude de s'asperger abondamment le jour du Mardi gras, pour commémorer cette victoire.
      En 1909, à la suite de divers abus, les autorités préfectorales voulurent interdire l'usage des seringues. Le préfet prit un arrêté en ce sens et envoya plusieurs compagnies de gendarmes pour le faire respecter. Toute la ville se rebella et accueillit les représentants de la force publique avec des seringues. Des bagarres s' ensuivirent qui firent un mort parmi la population. Devant un tel attachement à la tradition, le préfet n'insista pas. Il se contente désormais d'envoyer quelques gendarmes supplémentaires pour faire respecter l'ordre.
      Une chanson commémore ce Mardi gras tragique de 1909. Elle se termine ainsi :

      " On a beau faire des pétitions
      La faridondaine, la faridondon,
      On n'changera pas l'mode du pays. "
      Le géant Barbari et les seringueux.

 

Curiosités:

Cliquez pour agrandir l'image Vestiges Gallo-Romains.

Vestiges d'un donjon.
         
Au 3 rue Renaux l'enseigne d'un cabaret (1818) qui forme le linteau de la porte d'entrée avec cette devise gravée: « Plus penser que dire »

Particularités:

Étang des Peupliers: pêche à la truite (Étang privé).

Office de tourisme du Cambrésis

Cliquez pour agrandir l'imageRetrouvez toutes les informations touristiques sur le site de l'office de tourisme du Cambrésis.
Ce site internet vous permettra de découvrir de façon simple et ludique, l'ensemble des éléments
du patrimoine et sites touristiques qui font le charme de notre territoire.
Le Cambrésis: entre nature, douceur de vivre et patrimoine.


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